IBM : Des suppressions d'emplois qui ne passent pas26/05/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/05/une1921.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

IBM : Des suppressions d'emplois qui ne passent pas

Lundi 23 mai, les salariés d'IBM en Europe, aux États-Unis et au Japon ont organisé une journée d'action internationale contre le plan de restructuration du groupe, qui prévoit 13000 suppressions d'emplois dans le monde sur 329000.

En France, où sur un total de 11000 salariés un millier d'emplois sont menacés, la mobilisation a été la plus forte. Selon les sites, 40 à 60% des salariés ont débrayé et les manifestations ont rassemblé plusieurs centaines de personnes, notamment en région parisienne, à Montpellier, Orléans, Nice, Lyon et Bordeaux. Une mobilisation peu habituelle lorsqu'on sait que les salariés d'IBM sont majoritairement des ingénieurs et cadres, mais qui traduit bien l'inquiétude des uns, la colère des autres.

Les salariés et les syndicats ont d'autant plus de raisons de juger ces menaces de licenciements inacceptables qu'IBM est un groupe des plus prospères. Rien que pour le seul premier trimestre 2005, il a annoncé 1,4 milliard de dollars de bénéfices. Ce n'est pas encore assez pour les dirigeants d'IBM qui, pour satisfaire la soif de profit de leurs actionnaires, sont prêts à sacrifier 13000 emplois.

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