Nos lecteurs écrivent : Quand la SNCF roule les voyageurs12/05/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/05/une1919.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nos lecteurs écrivent : Quand la SNCF roule les voyageurs

Dimanche 24 avril, je suis parti de Clermont-Ferrand pour me rendre à Soulac-sur-Mer, en Gironde.

Ce voyage a comporté trois changements, deux attentes en gare de près de trois heures et enfin un trajet en car: deux heures pour effectuer cent kilomètres. Il y a une dizaine d'années il y avait plus de possibilités de correspondances et on pouvait effectuer le même parcours en moins de temps.

Et pour comble, un éboulement sur la voie ferrée entre Brive et Périgueux rendait impossible de rallier Bordeaux à temps pour la correspondance à Soulac.

Malgré la diligence du contrôleur, nous n'avons pas obtenu du chef d'escale de Bordeaux la mise à disposition d'un taxi. Il acceptait de nous offrir une chambre d'hôtel, ce qui nous aurait fait arriver le lendemain à 9 heures à Soulac.

Devant notre refus catégorique, nous avons pu obtenir un bon de 30 euros par voyageur, ainsi qu'un taxi.

Mais j'ai dû terminer par mes propres moyens en payant 54 euros supplémentaires. Au total cela faisait douze heures de retard, avec un jeûne revitalisant puisque la SNCF offrait le gîte, mais tout de même pas le couvert.

Voilà les conséquences absurdes des économies à tout prix dans un service public.

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