Je travaille à la DDE de l'Isère (Direction départementale de l'équipement) et je suis handicapée physique en fauteuil électrique.

Mon employeur, le ministère de l'Équipement, a décidé que nous devions tous travailler le lundi de Pentecôte. Je considère la loi du 30 juin 2004, imposant une «journée de solidarité», comme une agression contre les personnes âgées et handicapées.

Les travailleurs handicapés, comme moi, seront doublement pénalisés: non seulement ils vont travailler gratuitement, mais ils ne recevront aucune indemnisation pour leur «journée de solidarité».

Personnellement, ce jour-là, je serai en grève comme beaucoup de mes collègues de travail.