Nous avons jusqu'ici parlé des nombreuses innovations de la fête 2005, surtout dans le domaine des attractions. Aujourd'hui nous parlerons un peu du programme artistique.

Nous ne pouvons encore détailler ce programme, mais nous pouvons au moins dire que nous recevrons le groupe Paris-Combo dirigé par la chanteuse Belle du Berry, alias Bénédicte Grimault. Ce groupe de variétés, dont le style varie entre jazz, sonorités tziganes et rythmes faussement rétro, l'a amené aux États-Unis où il s'est fait une solide réputation.

En 1989 il est nominé aux "victoires de la musique", dans la catégorie "Révélations de l'année".

Nous aurons aussi le chanteur humoriste Xavier Lacouture qui n'a plus guère besoin d'être présenté.

Et puis le groupe "Les Blaireaux", trois copains lillois inspirés par Brel et Higelin, mais avec une liberté de ton provocateur et une interprétation déjantée.

Le collectif "Ocho Y Media": de la salsa plein les oreilles, une grande gifle de bonheur et de bonne humeur.

La chanteuse Sally Nyolo, une très belle voix, au répertoire avant tout dédié à l'Afrique sur des rythmes dansants du Cameroun mariés à la samba ou au reggae.

Marianne Sergent et Daniel Gros nous inviteront à une ballade dans la Commune de Paris de 1871 où ils réussissent à garder leur humour et à nous le communiquer.

Simone Tassimot: "C'est une voix rouge, une voix couleur braise. Simone est une gouailleuse, et l'espèce est rare" (Métro).

"Petite soeur de Damia ou de Marlène, elle a commencé par chanter Carco et Prévert, les ritournelles d'un Paris qui disparaît à vitesse vertigineuse" (Le Nouvel Observateur).

Mais pour tous ceux qui voudront jouer eux-mêmes aux artistes dramatiques, aux aventuriers de l'Arche, perdue ou pas, vous aurez à la fête de Lutte Ouvrière la possibilité de commencer une "carrière" d'artiste de cinéma ou plutôt de télévision.

Le stand audiovisuel, baptisé cette année "Ici on s'incruste", présentera en effet des clips télé de quelques minutes, tournés en direct, avec des volontaires prêts à affronter la caméra. Vous pourrez ainsi vous retrouver au coeur de la préhistoire ou face à des bêtes fauves (quelquefois inattendues)... sans guère de danger. Et dans les minutes qui suivent, vous pourrez vous voir en action sur grand écran.

Si vous n'avez pas envie de monter sur les planches, vous aurez tout de même droit au spectacle des autres: cela ne manquera pas de surprises.

Ce sera aussi l'occasion de découvrir certaines techniques et de voir comment on peut nous faire prendre à la télé des vessies pour des lanternes... et un modeste escargot pour un fauve redoutable!

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