PFIZER - Orléans : La grève fait reculer la direction31/03/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/04/une1913.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PFIZER - Orléans : La grève fait reculer la direction

La journée du 22 mars a été animée chez Pfizer à Orléans, entreprise pharmaceutique de près de 600 salariés. Depuis des semaines, les conditions de travail se sont dégradées. La production augmente et la pression de certains chefs est permanente. La colère s'est exprimée quand nous avons appris que trois d'entre nous étaient sanctionnés pour des erreurs courantes, qui n'ont pas entraîné de destruction de lots.

Pour réagir face à ces sanctions injustes et disproportionnées, mardi 15 mars un premier débrayage d'une heure a bloqué toute la production et la fabrication. Réunis en assemblée générale, nous avons discuté des conditions de travail qui se dégradent et décidé d'exiger le retrait des sanctions. La grève a été votée pour le mardi 22 mars si les sanctions n'étaient pas levées d'ici au vendredi.

Ce jour-là, la direction reculait à moitié en retirant une partie des sanctions. Cette réponse ne nous a pas satisfaits et mardi 22 mars comme prévu, l'équipe du matin s'est retrouvée en assemblée générale. La quasi-totalité du personnel de production et de fabrication s'est mise en grève et a accueilli l'équipe d'après-midi qui s'est jointe à la grève.

Face à cette détermination, la direction a finalement reculé et enlevé toutes les sanctions. Un recul devant notre solidarité, qui a entraîné la satisfaction générale.

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