SNCF Gare Montparnasse - Paris : Non aux suppressions de postes17/03/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/03/une1911.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Gare Montparnasse - Paris : Non aux suppressions de postes

À la Gare Montparnasse à Paris, les guichetiers se sont mis en grève le 10 mars... et ont continué, à l'appel de la CGT. Le mécontentement est le résultat de la politique nationale de la SNCF, prévoyant la suppression de 2330 postes dans les services commerciaux d'ici deux mois. À Montparnasse, cela se traduit par 17 postes en moins chez les guichetiers et un de moins chez les aiguilleurs ainsi que par des changements d'horaires. Après ceux de la Gare de Lyon et pour les mêmes raisons, les grévistes de Montparnasse revendiquent l'arrêt de toute restructuration sur l'établissement.

Jusqu'au mardi 15 mars, la grève a été bien suivie parmi les vendeurs et la direction a eu du mal à maintenir quelques guichets ouverts. La gare ressemble à l'idéal que la direction souhaiterait: une poignée de guichets ouverts et beaucoup de machines pour distribuer des billets, et tant pis pour les queues de voyageurs qui s'allongent si cela permet de faire des économies. Les nouvelles machines qui devraient remplacer les vendeurs sont toutes en panne! Il n'y a que les anciennes qui fonctionnent tant bien que mal mais qui sont boudées par les voyageurs, qui trouvent leur fonctionnement compliqué, ne peuvent pas obtenir tout ce qu'ils souhaitent et préfèrent faire la queue pour avoir un interlocuteur.

Jusqu'à maintenant, la direction campe sur ses positions et ne veut rien entendre. Le 15 mars, une cinquantaine de grévistes ont envahi la salle où se tenait un Comité d'entreprise régional. La direction a préféré déserter plutôt que de répondre aux questions des grévistes. Le directeur de l'établissement de Montparnasse les a finalement reçus mais pour refuser de céder quoi que ce soit. En particulier, les suppressions de postes sont maintenues. Il faut que le mouvement se renforce. Et c'est possible, car le ras-le-bol est le même dans tous les autres secteurs de la gare Montparnasse comme partout à la SNCF, dont la direction multiplie les attaques contre les salariés.

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