Enseignement : Non à la réforme Fillon et aux économies dans l'Éducation17/03/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/03/une1911.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Enseignement : Non à la réforme Fillon et aux économies dans l'Éducation

Des dizaines de milliers de lycéens ont à nouveau manifesté dans de nombreuses villes du pays, mardi 15 mars, contre la réforme que le ministre de l'Éducation s'obstine à faire passer de force, malgré l'opposition de tous ceux qui sont directement concernés, les lycéens, les enseignants, les parents.

C'était en effet le premier jour de l'examen du texte par le Sénat car, malgré six semaines de mobilisation, de manifestations déterminées et massives, le gouvernement persiste dans son projet de réduire l'enseignement à cette sorte de "minimum vital" que constituerait le socle commun de connaissances du projet de loi, de supprimer des options, des filières et des matières jugées secondaires, d'orienter précocement les collégiens vers des voies qu'ils ne sont pas assez mûrs pour choisir.

Et surtout, ce que refusent les jeunes qui sont descendus dans la rue, comme les manifestants du 10 mars dernier, c'est la politique d'économies à tous les étages, dans l'Education comme dans tous les services publics, qu'applique le gouvernement avec la bénédiction du patronat. Les milliers de postes dont la suppression est programmée pour la rentrée 2005, avec ou sans la réforme Fillon, sont l'écho des milliers d'autres suppressions d'emplois dans les transports en commun, à La Poste, dans les hôpitaux publics.

C'est en effet cette politique, qui dure depuis quelque vingt ans, qu'il faut combattre. Car la réforme Fillon, même si elle est votée, pourrait ne durer que ce que durent les ministres de l'Éducation nationale...

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