Angoulême, pour la défense des services publics : Un millier de manifestants, dont des élus03/03/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/03/une1909.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Angoulême, pour la défense des services publics : Un millier de manifestants, dont des élus

Samedi matin 19 février, à Angoulême, un bon millier de personnes se sont retrouvées pour manifester contre les attaques auxquelles sont soumis les services publics dans ce département de la Charente, classé comme l'un des "départements pilotes", où des classes sont fermées, où des bureaux de poste, des antennes des impôts sont supprimés, où les trains ne s'arrêtent plus dans certaines gares.

Fait plutôt inhabituel, parmi les manifestants se trouvaient beaucoup de maires et de conseillers municipaux de petites communes rurales, les premières touchées par les coupes claires. Ils étaient venus de différents points du département, et certains d'entre eux avaient affrété des bus. Ils dénonçaient "le démantèlement des services publics et l'abandon du monde rural".

La manifestation avait été préparée par un "collectif de défense des services publics" dont la cheville ouvrière était constituée des militants connus de la LCR, militant avec quelques maires de communes rurales, adhérents ou sympathisants du Parti Socialiste ou, dans un cas, du Parti Communiste. Ce collectif se situe dans la continuité de l'appel d'un collectif de la Creuse. Des délégations de la Creuse et d'autres départements voisins étaient présentes et ont appelé à se joindre à une manifestation prévue à Guéret, le 5 mars, appel auquel s'associe Lutte Ouvrière.

Des dirigeants socialistes locaux se sont placés en tête du cortège. Sans doute pour tenter de faire oublier que, lors du passage du PS au gouvernement, les politiciens socialistes avaient largement entamé le travail destructeur parachevé aujourd'hui par la droite.

Le maire socialiste de Villefagnan, quant à lui, porte-parole du Collectif Charente, ne craignait pas d'affirmer que "la défense du service public n'est l'apanage ni de la droite ni de la gauche".

Seul un slogan de Lutte Ouvrière affirmait que "l'argent public doit servir pour les écoles, les hôpitaux et tous les services publics, et pas pour les profits patronaux".

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