Air France : Tous concernés03/03/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/03/une1909.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Air France : Tous concernés

Le 24 février, il y a eu peu de grévistes sur tout Air France. Il faut dire que les directions syndicales, soucieuses de ce qu'elles appellent les "intérêts de la compagnie", n'avaient même pas appelé à débrayer dans certains secteurs. Et on ne les a guère entendues expliquer que, quand la direction s'en prend à un agent de piste choisi comme bouc émissaire, c'est nous tous qu'elle menace, vu les conditions de travail qu'elle cherche à nous imposer.

Quant au 3 mars, jour où l'agent mis à pied devait être convoqué pour une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, les directions syndicales n'en ont guère parlé. Finalement, ce travailleur étant en arrêt-maladie, la date de sa convocation vient d'être repoussée. Mais, bien sûr, la direction n'a pas annulé la menace de sanction.

À ce sujet, voici ce qu'écrivaient nos camarades, le 21 février, dans le bulletin Lutte Ouvrière Air France - Orly / Villeneuve :

"À Air France Industries, on sait ce qu'il en est de l'insécurité. Si l'on devait appliquer les procédures officielles de travail et de sécurité, en se contentant des moyens en matériel et en personnel mis à notre disposition par la direction, peu d'avions sortiraient des ateliers et des hangars.

Certains se sentent obligés de composer avec ces procédures. Quand cela se fait sans problème, la direction ferme les yeux. Mais en cas d'accident, comme dans le cas de notre camarade de piste, on sait qu'elle cherchera à nous faire porter le chapeau.

Alors, la seule procédure que l'on se doit d'appliquer, c'est la solidarité avec nos camarades agents de piste !"

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