À l'échelle du pays, des centaines de milliers de travailleurs émigrés sont depuis des années contraints de vivre dans la précarité, privés des droits les plus élémentaires, parce qu'ils sont sans papiers. Depuis des années, les gouvernements et les préfets, quelle que soit leur étiquette politique, les maintiennent sous la menace permanente d'un contrôle qui conduirait à une arrestation puis à une expulsion. Depuis des années, ceux qui fuient la misère ou la répression dans leur pays d'origine, femmes, hommes, enfants, rencontrent ici, au lieu d'un travail, d'un logement décent, d'une école, les tracasseries administratives, les emplois sous-payés et les marchands de sommeil... sans parler de la peur au coin de la rue ou à la sortie de la bouche de métro.

Il faut exiger l'arrêt des expulsions et la régularisation immédiate des sans-papiers.

Lutte Ouvrière appelle ses lecteurs et amis, tous ceux qui jugent que cette situation injuste n'a que trop duré, à manifester pour cette régularisation avec la Coordination nationale des Sans-papiers

samedi 5 mars, à 14 heures, place de la République