Puy-de-Dôme : Manifestations contre les fermetures d'écoles et de bureaux de poste27/01/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/01/une1904.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Puy-de-Dôme : Manifestations contre les fermetures d'écoles et de bureaux de poste

Disparition de nombreuses postes dans des petites communes, fermetures de collèges, des centaines de postes d'enseignants en moins: voilà ce qui provoque colère et révolte de la population dans le Puy-de-Dôme.

En ce qui concerne La Poste, selon les syndicats CGT et Sud, c'est une centaine de bureaux qui risquent de fermer. À la place: des buralistes qui ne feront qu'une partie des opérations, ou des agences en mairie, avec des périodes d'ouverture très limitées.

Voilà comment le gouvernement maltraite le service public, parce qu'il recherche uniquement la rentabilité financière. Ce qui entraîne, comme à la SNCF ou dans les hôpitaux, des fermetures multiples au détriment du personnel et des usagers.

Dans l'enseignement, au niveau académique, il est prévu de supprimer, à la rentrée de 2005, 33 postes d'enseignants en école primaire, 132 dans le second degré et une centaine de postes d'agents TOS et administratifs. Soit 195, alors qu'en 2004 il y en avait déjà eu 110 en moins.

Cette situation devient invivable pour les enseignants et les parents d'élèves, qui devront envoyer leurs enfants plus loin, ce qui augmentera les dépenses de transport et la fatigue de tous.

Quant aux 2400 TOS de l'académie, ils dénoncent la décentralisation. La région et le département ont décidé, pour des raisons d'économies, de supprimer 30 postes.

À Thiers, c'est l'inspection académique qui veut supprimer plusieurs classes, dont la section BTS comptabilité, ainsi qu'une première STL (Sciences et Technologies de Laboratoire), la seule existant dans toute l'académie, et cela sous prétexte que ces classes ne sont pas assez chargées!

Plus de mille personnes ont signé une pétition de protestation. Des centaines de lycéens thiernois ont manifesté à deux reprises pour réclamer le maintien des classes.

Par ailleurs, deux collèges dans le département sont menacés de fermeture: à Ardes-sur-Couze et à Gelles. À Ardes, ni les enseignants ni le maire n'étaient au courant. Ils l'ont appris par la presse. Le recteur veut fermer parce que, selon la carte scolaire, il manque une dizaine d'élèves.

Parents et élèves sont mobilisés pour maintenir leur collège. Ils étaient présents à la manifestation du jeudi 20 janvier à Clermont-Ferrand.

Parents, élèves, enseignants et élus locaux sont décidés à obliger les autorités académiques à renoncer à leur projet et à obtenir le maintien des classes et des écoles en activité.

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