Ateliers SNCF Quatre-Mares, Saint-Etienne du Rouvray (76) : C’est de la thune qu’il nous faut13/01/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/01/une1902.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ateliers SNCF Quatre-Mares, Saint-Etienne du Rouvray (76) : C’est de la thune qu’il nous faut

Depuis le début de l'année, les ateliers SNCF Quatre-Mares, près de Rouen, sont en effervescence. Presque chaque jour des assemblées générales rassemblent de 100 à 200 cheminots, parfois davantage. Certains travailleurs refusent d'effectuer les travaux les plus pénibles ou les plus salissants et réclament une prime de salissure.

Mardi 11 janvier, la chaîne locomotive risquait d'être bloquée et la direction a commencé à menacer de sanctions ceux qui refuseraient les travaux de démontage. De plus, elle accusait les cheminots de faire de la surenchère en inventant de nouvelles revendications. Ce qui est sûr c'est que les 140 cheminots concernés directement par cette prime de salissure ne veulent pas se contenter de la proposition de la direction: un euro par demi-journée de travail salissant!

Quant aux autres cheminots des ateliers, ils sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter des salaires minables et des augmentations de salaire à la traîne.

La direction est en train de faire l'unanimité contre elle.

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