Astronautique : Un joujou coûteux31/12/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/12/une1900.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Astronautique : Un joujou coûteux

Le 18 décembre, la fusée Ariane a mis sur orbite une série de satellites. Certains serviront à la recherche scientifique (mais pourront être utilisés par les militaires), mais le plus gros et le plus coûteux (1 milliard d'euros) est un satellite à usage militaire.

Ce petit joujou, nommé Hélios II-A (car II-B devrait suivre, pour un prix identique), est un satellite espion. Il devrait pouvoir distinguer un tank d'un tracteur, de jour comme de nuit, en n'importe quel point du globe. Il est aussi prévu pour faire des relevés topographiques suffisamment précis pour guider les missiles Scalp, naviguant au ras du sol. Bref, il devrait permettre aux généraux français d'espérer pouvoir faire comme les généraux américains en Irak, des massacres pilotés par ordinateurs.

Et puis, même si la précision d'Helios II ne lui permet pas encore de chercher un pou sur la tête de Bush, le satellite rapporte quand même déjà un beau pactole à ses constructeurs et à son lanceur qui sont EADS, Alcatel et Thalès... Et c'est surtout pour ça qu'il a été lancé.

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