Pour faire des économies en réduisant les effectifs des collèges dès la cinquième, Fillon prône une collaboration de l'Éducation nationale pour augmenter le nombre d'apprentis et développer l'alternance.

Il est pourtant patent que limiter la formation initiale des élèves, les spécialiser prématurément se paiera par les difficultés qu'ils rencontreront devenus adultes pour se recycler. Fillon le reconnaît. Mais créer des mirages, en disant tout et son contraire, tel est son rôle.

En attendant, il en est un que la perspective de la transformation de l'Éducation nationale en boîte de recrutement de jeunes apprentis a rendu vraiment heureux: Seillière. Mais lui et ses collègues du patronat, en particulier les petits et moyens patrons, ne disent même pas merci.