Jean-Christophe, le fils aîné de François Mitterrand, a longtemps occupé un poste de chargé des affaires africaines à l'Élysée, qui lui a valu le sobriquet de "Papa-m'a-dit". Ce brave garçon avait été reclassé en 1992 à la Générale des Eaux, avec un salaire mensuel de 100000 francs.

Après la sortie de fonctions et la mort de papa, il se retrouva chômeur, nous dit-on. Pour arrondir ses maigres revenus, il se fit consultant, pour 50000 F par mois. Il joua le rôle d'expert pour l'Afrique auprès de l'homme d'affaires et trafiquant d'armes Falcone. De 1997 à 2000, cela lui aurait rapporté autour de 20 millions de francs.

À présent, il se déclare sans profession, obligé de loger chez sa maman et de vivre de la générosité familiale. Le fisc lui réclame 600000 euros d'arriérés d'impôts. Il risque une lourde amende et une peine de vingt mois de prison avec sursis.

Difficile de se réinsérer, pour un chômeur plus tout jeune!

Enlevez quelques zéros aux salaires, aux indemnités, aux revenus des petits boulots, et vous n'avez plus le fils d'un ancien président au chômage, mais un chômeur ordinaire.