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Leur société
Pour les riches : Un paradis fiscal à nos frontières
Il existe au moins un pays dans l'Union européenne qui se montre très accueillant avec les immigrés, et qui, non seulement ne multiplie pas les tracasseries à leur égard, mais leur facilite la vie. Ce pays, c'est la Belgique, à moins de deux heures de Paris, permettant d'alterner les charmes des deux pays, pour ceux qui, de temps à autres, préfèrent un bon vin à une bonne bière.
Ces immigrés, ce ne sont pas de pauvres hères qui fuient la famine, ni des sans-papiers. Au contraire des papiers, ils en ont, plus qu'il n'en faut sous forme de billets de banque et de carnet de chèques. C'est justement parce qu'ils en ont trop qu'ils choisissent l'exil... pour raison fiscale. Ils sont ainsi 1000 à 2000, sans que le fisc français soit capable d'en donner le nombre, à avoir choisi de s'établir dans les quartiers chics de Bruxelles, ce qui leur permet d'échapper à l'impôt sur la fortune, à la CSG qui n'existe pas en Belgique qui n'impose pas non plus le patrimoine mobilier dans le cadre d'une donation, à la seule condition que le donataire réside au moins 260 jours par an en Belgique.
Les quelques élus de ce paradis «si proche de chez nous» font partie du gratin. On y retrouve entre autres les familles Darty, Masurel, des sociétés du même nom, la famille Midy qui a des intérêts dans l'industrie pharmaceutique, les héritiers de la famille Prouvost, grands filateurs du Nord, et quelques autres.
Sans fréquenter ce monde-là, on peut être certain qu'il y a parmi ces «honorables citoyens» des gens qui tiennent des discours incendiaires sur ces «fainéants d'ouvriers qui ne font pas d'efforts pour maintenir l'économie française à son rang».