La vie duraille : Extraits de bulletins Lutte Ouvrière SNCF13/10/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/10/une1889.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La vie duraille : Extraits de bulletins Lutte Ouvrière SNCF

Un contrôleur à quai

Un train est parti de Caen sans contrôleur. D'après la direction c'était paraît-il impossible que cela puisse arriver. Maintenant elle cherche des raisons: c'est l'informatique, c'est le mécanicien ou le chef de service...

Juste avant les vacances la direction a supprimé une fonction, celle du "Service achevé". Cela consistait à faire signe au mécanicien que la sécurité était appliquée et qu'il pouvait partir.

Maintenant qu'il n'y a plus ce geste, la preuve est faite qu'il peut partir... sans contrôleur.

Quant à la sécurité...

Rouen-Sotteville

Leurs préjugés

La misogynie fait des ravages chez certains chefs. À l'escale ils menacent des collègues de la consigne de supprimer leur poste parce qu'elles abusent des congés maternité!

À Eurostar, un des dirigeants locaux a déclaré lors d'un briefing de matinée, qu'au lieu de distribuer les consignes ils allait distribuer des préservatifs parce qu'il y a trop de femmes enceintes.

Le préservatif? Les mères de ces beaufs ont sûrement regretté de ne pas les avoir utilisés.

Paris-Nord

Obligés à faire du X

À Eurostar, la direction a décidé de nous faire passer par le rayon X, non seulement à la prise mais aussi à la fin des services. Par contre, pour les sorties intermédiaires, d'après elle, ce n'est pas nécessaire.

En voilà une bien bonne! Si c'est pour assurer la sécurité du site, à quoi sert de nous contrôler à la sortie? Et pourquoi pas pendant les sorties intermédiaires? En fait, cela ressemble plus à un moyen de noter nos prises et fins de service.

Pour nous fliquer, la direction en connaît un rayon.

Paris-Nord

Non aux sanctions

Sous prétexte que quelques victuailles ont disparu de rames TGV en Gare de Lyon, la direction menace de sanctions sept camarades, dont deux seraient même menacés de licenciement.

C'est inadmissible! Et il faut se rappeler le scandale des ententes entre de hauts cadres SNCF et des entreprises du BTP sur les chantiers TGV-Nord. Cela avait coûté -officiellement- plus de 14 millions d'euros à la SNCF. Mais en juillet 2002, tous avaient été condamnés... avec sursis: c'est-à-dire en fait acquittés.

Alors, aujourd'hui, pas touche à nos camarades.

Ateliers TGV Sud-Est

De mauvaises habitudes à ne pas prendre

Si nous savons que la manoeuvre est appelée à disparaître avec l'arrivée du TGV-Est en 2007, d'ici là elle reste indispensable et le nombre d'agents pour l'effectuer aussi.

Mais la direction veut supprimer trois postes en novembre, pour, dit-elle sans rire "vous habituer à être moins nombreux".

Voilà une habitude dont nous nous passons fort bien et ce d'autant plus que la charge de travail, elle, reste la même jusqu'en 2007.

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