Nos lecteurs écrivent : À défaut de s'attaquer au chômage, l'État s'attaque aux chômeurs...23/09/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/09/une1886.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent : À défaut de s'attaquer au chômage, l'État s'attaque aux chômeurs...

Un lecteur nous adresse son témoignage sur la façon dont, bien souvent, l'ANPE saisit n'importe quel prétexte pour alléger les listes de chômeurs:

"F.G. a 26 ans. Elle était inscrite à l'ANPE. Elle percevait le RMI. Elle n'a pas de domicile propre et est hébergée. Elle n'a pas de patrimoine, bien sûr. De santé fragile, elle a effectué plusieurs séjours à l'hôpital, dont un en cours.

F. a été avisée le 25 juin qu'elle était radiée de la liste des demandeurs d'emploi, pour absence à un entretien d'actualisation qui devait avoir lieu le 17 juin.

Elle a fourni dans le délai imparti ses observations écrites, à savoir qu'elle était malade. La preuve, elle a été hospitalisée le 21 juin et est encore présente à l'hôpital le 29 juillet 2004.

[...] Mais peu importent les observations et les pièces justificatives fournies, l'ANPE est catégorique dans son courrier du 27 juillet: "Ces éléments ne sont pas de nature à modifier l'appréciation initiale. [...] La radiation est confirmée."

[...]En 2004, l'existence de jeunes en galère n'est pas que le résultat du hasard ou de la mauvaise volonté. Sa mésaventure est la preuve que c'est aussi dans certains cas la faute, si ce n'est le choix délibéré, de l'administration."

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