La direction du Crédit Lyonnais a décidé de supprimer 2372 postes. Cela s'ajoute aux 4600 déjà programmés (2800 en France, 1800 à l'étranger) dans la foulée de la fusion du Crédit Agricole et du Crédit Lyonnais.

Car en France, comme partout, la course aux profits, c'est avant tout la course aux suppressions de postes. Pour sabrer dans les emplois, les patrons invoquent souvent la prétendue «concurrence étrangère», en agitant parfois la menace de délocalisations. Les banquiers français, eux, se passent fort bien de tels prétextes pour aboutir, on le voit, au même résultat.

Dans ces JO du capitalisme, où les conseils d'administration rivalisent à qui supprimera le plus d'emplois, plus nous leur mettrons d'obstacles, mieux cela vaudra, et pour l'emploi et pour les salariés.