Vitalicom (Reims) : Quatorze travailleurs licenciés28/07/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/07/une1878.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Vitalicom (Reims) : Quatorze travailleurs licenciés

Mercredi 21 juillet, quatorze salariés de l'entreprise Vitalicom (ex-Atos, ex-SNT) ont été convoqués par la direction pour une entretien préalable avant licenciement.

La direction leur reprochait des "fautes graves". Mais il ne s'agit en fait que d'un prétexte destiné à se séparer de quatorze employés en faisant l'économie d'un plan social. La direction ayant refusé de revenir sur les licenciements, 14 procédures ont été déposées aux Prud'hommes où elles sont venues grossir un dossier Vitalicom déjà bien épais.

Pour protester contre ce nouveau mauvais coup de Vitalicom, mais aussi pour exprimer ses craintes de voir disparaître la centaine d'emplois restants, une très grande majorité des travailleurs a cessé le travail mercredi 21 juillet. Tout le monde se sent en fait concerné, d'autant que la direction évoque, depuis plusieurs semaines, la possible délocalisation de l'ensemble du site d'ici à la fin de l'année.

Vitalicom est une société de télémarketing qui compte environ 2000 salariés. Elle a racheté le site de Reims à SNT qui, lui-même, l'avait acheté à Atos. Cette dernière société avait bénéficié en 1999 de plus de cinq millions d'euros pour son installation. La création de cinq cents emplois sur la ville avait alors été annoncée à grand renfort de publicité au moment même où différentes entreprises disparaissaient. Mais au fur et à mesure des rachats, les effectifs, qui n'ont jamais dépassé les 350 personnes, n'ont cessé de diminuer pour en arriver à la centaine d'aujourd'hui. C'est une nouvelle illustration que les aides publiques ne servent qu'à gonfler les bénéfices des entreprises qui les touchent, sans pour autant créer durablement des emplois.

Les travailleurs de Vitalicom Reims sont tout à fait conscients que les pouvoirs publics n'entendent pas contraindre Vitalicom à respecter les engagements pris et ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour défendre leurs emplois.

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