Tati : Les repreneurs veulent licencier28/07/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/07/une1878.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Tati : Les repreneurs veulent licencier

Le PDG de Tati, chaîne de magasins à bas prix, vient d'annoncer que, faute d'avoir trouvé des partenaires pour son plan de restructuration, il cédait l'entreprise. Parmi les douze propositions, deux apparaissent plus "sérieuses": un importateur de textile Asiatex et Fabio Lucci, filiale du groupe Eram. Asiatex a proposé 12,6 millions d'euros, s'engage à reprendre les 29 magasins du groupe mais ne garderait que 600 des 997 salariés. Quant à Fabio Lucci, son offre serait plus intéressante (14,5 millions pour le rachat), il reprendrait 622 salariés mais fermerait quatre magasins: Bordeaux, Strasbourg, Creil et Saint-Denis. La décision finale sera prise le 3 août par le tribunal de commerce de Paris.

Aujourd'hui les éventuels repreneurs ont tous le même projet, garder ce qui peut rapporter et licencier au minimum un tiers des employés. Quand Tati était rentable, voire très rentable, car il le fut, le PDG s'en mettait plein les poches. Maintenant que les profits ne sont plus au rendez-vous, le patron passe la main, sans dommage pour lui, tandis que les salariés sont mis à la porte. Quant à ceux qu'on appelle des "repreneurs", ce sont en réalité des licencieurs.

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