Le président du groupe automobile allemand Volkswagen a annoncé des résultats qu'il juge «misérables» pour le premier trimestre 2004, en baisse de 86,9% par rapport à la même période de l'an dernier (il y a quand même un bénéfice de 26millions d'euros!). Il envisage un plan d'économies de 4milliards d'euros sur deux ans ainsi que la suppression de 5000 emplois.

Et, soi-disant pour «sécuriser» les emplois en Allemagne, il annonce son intention de baisser de 30% le coût du travail dans ce pays, par plus de flexibilité sur les salaires et le temps de travail. Ainsi, jusqu'à 30% du salaire pourrait être variable, en fonction des résultats de l'entreprise. Proposer de lier la rémunération des travailleurs aux résultats de l'entreprise au moment où ceux-ci sont en baisse, il faut le faire!

Dans la guerre que les patrons mènent contre les travailleurs, ils se permettent tous les coups, les mêmes d'ailleurs, quelle que soit la nationalité de l'entreprise: pratiquer le chantage à l'emploi pour faire passer une baisse importante du salaire.