La politique sanglante des États impérialistes alimente le terrorisme24/03/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/03/une1860.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

La politique sanglante des États impérialistes alimente le terrorisme

Le 20 mars 2003, le gouvernement de George Bush décidait d'attaquer l'Irak. L'attaque avait été précédée pendant des mois par une campagne d'intoxication centrée sur la menace terroriste que le régime de Saddam Hussein faisait planer sur le monde, et plus précisément sur les États-Unis. Dix-huit mois auparavant, en octobre 2001, la guerre menée en Afghanistan avait été présentée comme une réponse aux attentats du 11 septembre, pour mettre fin au terrorisme de Ben Laden et de son réseau Al Qaida. Le gouvernement américain justifie ses interventions guerrières en se présentant comme le champion de la lutte antiterroriste, affirmant que leur but est d'assurer la sécurité sur la planète. Mais avec quels résultats?

La guerre en Afghanistan a fait des milliers de morts parmi la population, mais Ben Laden est toujours vivant et rien ne dit qu'Al Qaida soit démantelé. Depuis le début de l'année 2002, une douzaine d'attentats, faisant à chaque fois un nombre important de victimes, à Bali, en Turquie, en Arabie Saoudite ou dernièrement en Espagne, ont été revendiqués par des groupes islamistes. En Irak, il ne se passe guère de jour sans qu'ait lieu un attentat dans ce pays dévasté par les bombardements, les pillages, les années de boycott qui ont engendré misère et chômage, suite aux interventions militaires des pays impérialistes. Il en va de même en Israël, où la politique barbare menée par Sharon pousse chaque jour de nouveaux Palestiniens à commettre des attentats suicides.

La «lutte contre le terrorisme» des dirigeants impérialistes n'est qu'un mot qui leur sert à tromper la population sur les motifs de leurs interventions: défendre les intérêts d'une minorité de possédants. Ce ne sont pas non plus eux qui paient. Loin de l'éradiquer, la politique sanglante des États impérialistes, qui n'est d'ailleurs rien d'autre qu'un terrorisme d'État, ne peut au contraire que développer le terrorisme, en alimentant le terreau sur lequel il s'implante: la misère, l'exclusion et la haine.

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