L'académie de Versailles met les contractuels à la porte26/02/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/02/une1856.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

L'académie de Versailles met les contractuels à la porte

La politique de réduction du nombre de fonctionnaires voulue et décidée par le gouvernement frappe pratiquement tous les ministères. Dans l'Éducation nationale, les enseignants en collège et lycée sont particulièrement visés. Mais l'inquiétude et l'écoeurement gagnent aussi les personnels non enseignants.

Dans l'académie de Versailles, (qui regroupe en région parisienne les départements des Hauts-de-Seine, l'Essonne, le Val-d'Oise et les Yvelines), 72 postes seront supprimés au 1er juillet 2004.

Dans les inspections académiques et au rectorat, cela fait plusieurs années que l'on constate une dégradation de la situation et une augmentation de la charge de travail. Les services qui gèrent le traitement et la carrière des enseignants ainsi que leur pension croulent sous les dossiers et les personnels des services d'examens doivent travailler dans le stress permanent. Les absences pour maladie sont de moins en moins remplacées, ou tardivement.

Avec ces suppressions de postes, tout le monde est conscient que cela va encore s'aggraver. Les personnels titulaires qui subiraient une suppression de poste auraient, dit l'administration, une priorité pour être mutés dans un autre service. Mais les premiers concernés sont nos collègues contractuels.

En effet, comme par hasard, le nombre de postes d'agents et d'adjoints administratifs déclarés vacants dans l'académie fin 2003 était de 73. Cela veut dire que ces postes sont occupés par des agents contractuels et parfois depuis de nombreuses années. Comme l'académie doit 'rendre' 72 postes à l'administration centrale, ce sont donc ces derniers qui seront les premières victimes de ces mesures scandaleuses.

En général, l'administration met fin à leur contrat à la fin de l'année scolaire, fin juin, et reprend une partie d'entre eux début septembre après les avoir obligés à pointer au chômage deux mois. Cette fois, en septembre, ils auront sans doute énormément de difficultés à retrouver un contrat. Cela signifiera dans les faits pour la plupart d'entre eux un licenciement pur et simple.

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