Le groupe L'Oréal, propriété de la première fortune de France, Mme Bettencourt, vient de rendre publics ses résultats pour l'année 2003.

Avec un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros, qui correspond à une croissance de 7,1%, la direction du groupe va octroyer aux actionnaires des dividendes en augmentation de 14,1%, soit deux fois plus pour les parasites qui possèdent des actions que l'augmentation du volume des affaires. Sans compter le fait que l'annonce de tels résultats va faire grimper encore plus fortement le prix des actions, et donc la fortune des actionnaires, au premier rang desquels évidemment, Mme Bettencourt.

Jusqu'à présent les participations de L'Oréal et du numéro 1 de l'agro-alimentaire Nestlé sont croisées, les résultats des uns enrichissant ceux des autres.

En ce moment, Nestlé est en voie de supprimer des milliers d'emplois. Ces familles jetées à la rue permettront aux deux trusts associés d'annoncer pour 2004 des dividendes encore en hausse pour leurs actionnaires.

Et il n'y aurait pas de quoi se révolter contre de tels malfaiteurs?