Air Littoral - Promesses de reclassement : Toujours les mêmes mensonges26/02/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/02/une1856.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Air Littoral - Promesses de reclassement : Toujours les mêmes mensonges

Comme si être licenciés ne suffisait pas, les salariés d'Air Littoral ont eu droit aux déclarations hypocrites du gouvernement, comme bien d'autres avant eux en pareils cas.

Après la suppression des 600 emplois d'Air Littoral et de sa filiale de maintenance, le secrétaire d'État aux Transports, Bussereau, a déclaré la main sur le coeur: "C'est un gâchis terrible et le gouvernement est triste en voyant tous ces emplois qui disparaissent."

De tels propos sont à rapprocher de ceux de Jospin qui, lors de l'annonce de plans de fermeture par Danone et Marks & Spencer, en mars 2001, s'était dit "choqué par les annonces brutales de suppressions d'emplois", ajoutant "comprendre la colère, l'irritation et le sentiment d'indignation des salariés et des élus locaux". Mais, à part ces quelques larmes de circonstance, il n'avait rien fait de plus.

Quant à Air Lib, dont la liquidation a débuté durant les derniers mois du gouvernement Jospin et s'est achevée sous celui de Raffarin, malgré les "plans de reclassement" successifs annoncés, ses milliers de travailleurs licenciés n'ont, un an après, pour plus de la moitié pas retrouvé de travail et, pour ceux qui en ont un, bien souvent, c'est sous forme d'emploi précaire.

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