Ni putes ni soumises : À Dijon le 12 février19/02/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/02/une1855.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Ni putes ni soumises : À Dijon le 12 février

Après être allée à Chenôve, une des banlieues de Dijon, et après avoir rencontré le maire socialiste de Dijon, Fadela Amara a tenu une réunion le 12 février dans une salle comble devant 500 personnes, dont beaucoup de jeunes filles, certaines voilées, des représentants d'associations ou des animateurs de MJC, des militantes féministes ou plus généralement des militants de gauche et des élus.

Une autre partie de l'assistance était constituée par les associations du milieu immigré: des jeunes des MJC, des animateurs de quartiers et d'associations, et aussi des militants intégristes. Fadela Amara a dénoncé l'abandon, par les autorités, de cités où la population est très touchée par le chômage. Elle a aussi dénoncé la montée de l'intégrisme dans ces quartiers.

Notre camarade Jacqueline Lambert est intervenue et, après s'être présentée -elle est tête de liste LO-LCR aux Régionales-, a raconté comment elle avait vu dans sa cité la dégradation des conditions de vie et de la condition de la femme, enfin la récente apparition du voile. Elle fut largement applaudie.

Des militants intégristes, qui cherchaient visiblement à ne pas apparaître en groupe, sont intervenus individuellement pour défendre le voile: des étudiantes voilées, un jeune français converti, un Africain, un jeune «rappeur» de la MJC de Chenôve. Fadela Amara a réaffirmé son opposition au voile, instrument d'oppression des femmes. Elle a reçu le soutien de féministes qui ont rappelé que les intégristes de toutes les religions s'en prennent toujours aux femmes.

Des incidents au fond de la salle entre intégristes et non-intégristes n'ont pas perturbé le débat et, à la fin, la plupart ont discuté avec Fadela Amara.

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