France Telecom - Région lyonnaise : 350 emplois perdus12/02/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/02/une1854.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

France Telecom - Région lyonnaise : 350 emplois perdus

Dans la région lyonnaise France Télécom annonce 350 nouvelles suppressions d'emplois, surtout dans le technique mais aussi dans les services de gestion et dans tous les services qui ne sont pas directement en contact avec le client.

Déjà il n'est pas rare que les délais de dépannage des abonnés dépassent les huit jours, ce qui était inconcevable il y a encore deux ans.

Pour autant il n'y a pas de création d'emplois dans les services jugés "prioritaires". Ceux-ci doivent s'estimer heureux de subir moins de suppressions d'emplois que les autres.

Mais le volume de travail augmente.

Les autres opérateurs qui utilisent le réseau France Télécom génèrent du travail, les nouveaux services aussi (comme la télévision par ADSL) et des activités sous-traitées sont "réinternalisées"... mais pas les salariés qui les effectuaient!

Résultat, les réorganisations ne s'arrêtent plus, la quasi-totalité du personnel a changé une ou plusieurs fois de lieu de travail ou de métier. Mais ça ne suffit toujours pas et la mode est maintenant à "l'intérim interne", aux "prêts de compétences". Pour obtenir ce genre de résultat, tous les moyens sont bons: pressions, menaces, intimidations avec des conséquences sur la santé des agents. Le nombre de congés maladie augmente, la fréquence et la gravité des accidents aussi.

Mais la limite du supportable est peut-être atteinte.

Pour la première fois, une centaine d'agents de services commerciaux, menacés d'une nouvelle réorganisation, ont fait grève mardi 3 février.

En novembre dernier, les techniciens d'un service de supervision du réseau s'étaient mis en grève trois jours et trois nuits contre dix suppressions d'emplois et avaient obtenu le maintien de tous les postes.

Voilà qui pourrait changer la donne.

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