Stress : Le virus du capitalisme est responsable15/01/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/01/une1850.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Stress : Le virus du capitalisme est responsable

Une étude sur le stress vient d'être réalisée auprès de 12000 salariés de six entreprises de l'industrie et des services. Rien de surprenant dans cette enquête, sauf peut-être pour ceux qui sont tellement éloignés de la classe ouvrière, comme certains journalistes, qu'ils y ont vu des révélations dans le fait, notamment, que les ouvriers et les employés souffrent du stress davantage que les cadres...

Les femmes arrivent en tête: 35% de femmes non-cadres ressentent du «sur-stress», souffrance qui est un facteur de risque pour la santé et qui peut conduire à la dépression. Au total, près d'un salarié sur quatre est atteint d'un excès de stress et désigne le travail, loin devant la vie personnelle, comme en étant la cause essentielle.

Sans mener de longues études, on sait bien que, dans les ateliers et dans les bureaux, les charges et les rythmes de travail ne cessent de s'intensifier. Les pressions sur les salariés se renforcent; les plans de licenciements se multiplient. Les conditions de travail et de vie qui se dégradent ne peuvent qu'empoisonner l'existence des travailleurs.

Le virus responsable est donc connu: l'avidité des exploiteurs à faire toujours plus de profits sur le travail des salariés! Et pour l'éradiquer, il n'y a guère d'autre remède que la lutte contre l'organisation du travail que les capitalistes imposent à toute la société!

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