Peugeot Citroën (Rennes) : La direction recule sur la suppression de la cinquième semaine08/01/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/01/une1849.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Peugeot Citroën (Rennes) : La direction recule sur la suppression de la cinquième semaine

Début décembre, lors des négociations sur le temps du travail de l'année 2004, la direction avait annoncé que l'usine Citroën de Rennes ne fermerait que trois semaines au mois d'août, et que la cinquième semaine de congés traditionnellement prise pendant les fêtes de fin d'année serait supprimée.

Cette décision a tout de suite suscité dans les ateliers un fort mécontentement que la direction a ignoré dans un premier temps. Pourtant au fil des jours l'irritation persistait, à tel point qu'aucun syndicat (fait rarissime) ne se disait prêt à signer l'accord. Chacun d'entre eux, à sa façon, est même intervenu contre. La CGT a appelé, seule, à un débrayage le mardi 16 décembre, qui a réuni quelques dizaines de travailleurs.

Le lendemain, la direction convoquait une réunion extraordinaire pour dire qu'elle avait revu sa copie en repositionnant la cinquième semaine des congés de 2004 entre Noël et le Nouvel An. Par contre, elle n'est pas revenue sur la date de départ des congés d'été (autre point qui fait discuter) et en a profité pour imposer des heures supplémentaires en contrepartie de ponts.

Bien sûr, il aurait fallu une réaction plus vive des travailleurs pour lui faire ravaler tout son projet. Pour autant, son recul montre que la direction peut craindre notre colère: une idée à garder en mémoire pour les bagarres à venir...

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