Entreprises en difficulté : Les États doivent-ils voler à leur secours ?28/11/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/11/une1843.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Entreprises en difficulté : Les États doivent-ils voler à leur secours ?

A cette question intéressée posée par un journal patronal, l'Usine Nouvelle, à diverses personnalités, l'une d'entre elles, Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT spécialisé dans les questions économiques, répond positivement en citant les États-Unis: "Lorsque le secteur aérien, la défense, le spatial, l'aéronautique ou l'automobile sont en difficulté, l'État sait les protéger et faire un chèque pour les renflouer".

Citer l'exemple lointain des États-Unis permet à Le Duigou de faire preuve de réelle discrétion en ne parlant pas de l'État français qui, quelle que soit la couleur du gouvernement, n'a jamais été chiche pour voler au secours des entreprises. En difficulté ou pas d'ailleurs!

Dans le même propos, Le Duigou précise sa pensée: l'État est le garant de l'intérêt général et donc ne peut se contenter d'assurer "la seule application du droit à la concurrence". En clair, l'État se doit d'aider les actionnaires. Et de citer l'exemple d'Alstom. Ce qui signifie que les salariés peuvent boire la tasse, pourvu que les actionnaires surnagent!

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