Suite à la publication des comptes d'EDF, on note que l'endettement est passé en 3 ans de 17,5 à 26 milliards d'euros. En soi, rien de bien grave, EDF ayant supporté une dette bien plus importante dans le passé du fait du financement du programme nucléaire.

Le "hic", c'est qu'EDF n'a pas construit la moindre centrale en 3 ans, elle s'est contentée d'acheter à l'étranger tout et n'importe quoi!

En témoigne la ligne de comptes intitulée "écart d'acquisition", c'est-à-dire le différentiel entre le coût d'achat d'une entreprise et sa valeur réelle. Cet écart d'acquisition est passé de 4 milliards d'euros en 2000 à 7,7 milliards en 2002.

Un exemple concret: lors de l'opération Montedison, EDF achète à FIAT sa filiale de services énergétiques FENICE pour 500 millions d'euros, alors que sa valeur comptable est de... 60 millions d'euros.

Tout cela ne serait que problème de gros sous, si cela n'avait pas un impact direct sur le blocage de nos salaires et l'augmentation du tarif du kWh pour les particuliers!