Incendies d’été : Déclarations grandiloquentes,et réalité05/11/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/11/une1840.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Incendies d’été : Déclarations grandiloquentes,et réalité

Le 4 août 2003, au plus fort des incendies de forêts dans le Midi, à la question «Que faut-il attendre de l'État» posée par un journaliste de Nice Matin, Raffarin répondait: «Je n'oublierai jamais ces flammes ravageuses et les souffrances qu'elles ont engendrées. Je suis déterminé, le gouvernement est déterminé à engager la solidarité nationale à la hauteur de l'ampleur de la catastrophe humaine, écologique et sociale. Nous en mesurerons toutes les conséquences et l'action publique sera mobilisée pour faire face aux conséquences de ce fléau.»

Fin octobre 2003, lors du vote du budget de l'Agriculture par l'Assemblée nationale, les mesures concrètes arrivent: 50 millions d'euros en moins, par rapport à 2003, pour les crédits alloués à la surveillance et l'entretien des forêts pour prévenir les incendies.

Rendez-vous en 2004, pour voir encore des milliers d'hectares de forêts partir en fumée.

Partager