Alors que des milliers de salariés continuent à perdre leur emploi semaine après semaine aux quatre coins du pays, le gouvernement accumule les mesures pour prendre encore davantage à ceux que les patrons ont jeté dehors. La semaine dernière, un collectif regroupant une quarantaine d'«associations de solidarité» a demandé au gouvernement de revenir sur la «dégringolade de mesures régressives annoncées qui risquent de jeter dans la précarité les plus fragiles». Une note récente du ministère des Affaires sociales confirme à sa façon l'ampleur des nouvelles attaques contre les chômeurs, puisqu'elle souligne que les mesures prises vont, à la fin de l'année, occasionner une «surcharge de travail» pour les Assedic.

Ainsi, pendant que les capitalistes «dégraissent» les effectifs des entreprises, le gouvernement se charge, lui, de «dégraisser» les maigres indemnités que percevaient les chômeurs.