Transports en commun : Raffarin privilégie le baratin25/09/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/09/une1834.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Transports en commun : Raffarin privilégie le baratin

Alors que les pics de pollution ont atteint des sommets cet été, et pas seulement au-dessus des grandes villes, Raffarin a annoncé qu'il allait "falloir privilégier les infrastructures ferroviaires". Déclaration d'intention qui coûte d'autant moins que, dans le même temps, le projet de budget 2004 prévoit de supprimer deux aides au développement des transports urbains, dont celle destinée aux transports en commun dits "en site propre", c'est-à-dire le métro ou le tramway. L'an passé déjà, cette aide avait été réduite et cette année, seuls 40 millions d'euros seront affectés pour les projets en cours, ce qui est considéré comme absolument insuffisant.

Autrement dit, si des villes comme Strasbourg, Marseille, Clermont-Ferrand, etc., veulent développer leurs réseaux de transports en commun, elles ne pourront plus compter sur les ressources de l'État et devront se débrouiller pour financer leur projet... par la hausse des impôts locaux, par exemple.

L'État se désengage de plus en plus du financement des services publics, les laissant à la charge des régions ou des communes. Cela conduit nécessairement à une dégradation de la situation pour les usagers, à l'accroissement des impôts, sans rien changer à la pollution, évidemment.

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