Le groupe de tabac franco-espagnol Altadis (héritier de la Seita) veut supprimer 1700 emplois. Ce n'est pas que ses affaires vont mal, au contraire. Mais il veut faire encore plus de profits. Et ses dirigeants ne s'oublient pas au passage.

Juste avant d'annoncer ces suppressions d'emplois, les administrateurs d'Altadis se sont voté... le triplement de leur rémunération. En 2002, les co-présidents du groupe ont, eux, touché 1,2 million d'euros chacun, en plus de stock-options.

Un exemple finalement banal de ces patrons qui, cigare au bec, jettent leurs salariés comme de vieux mégots.