Les travailleurs intermittents du spectacle veulent continuer d'utiliser les temps forts de l'été pour montrer leur opposition à la réforme de leur assurance-chômage, concoctée par le MEDEF.

En Auvergne, les intermittents multiplient les initiatives pour sensibiliser le public à leurs problèmes. À quelques jours des deux grands festivals de la région, celui de musique classique qui doit se dérouler à la Chaise-Dieu et celui d'Aurillac, qui est un festival de théâtre de rue, personne ne sait s'ils se tiendront vraiment.

Tandis qu'à la Chaise-Dieu, maires, élus, commerçants et responsables du festival sont hostiles aux intermittents, à Aurillac l'ambiance officielle est à la recherche de compromis permettant aux intermittents de s'exprimer sans que le déroulement du festival soit bloqué.

C'est au cours d'une coordination des intermittents qui se réunira les 13 et 14 août à Aurillac que des décisions seront prises. En tout cas, pendant ces deux mois d'été, d'actions en manifestations et en réunions-débats -comme celles organisées par la Compagnie Jolie Môme- pour expliquer leur mouvement, les intermittents n'auront pas chômé.