Enseignants - Toulouse : Des actions plein l’été !25/07/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/07/une1825.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Enseignants - Toulouse : Des actions plein l’été !

Tous les mardis de l'été, un rendez-vous réunit les personnels d'éducation de la Haute-Garonne ainsi que d'autres secteurs entrés en lutte ces derniers mois.

Lors de la première réunion de juillet, il avait été décidé d'aller perturber dans un lycée toulousain un Conseil d'administration extraordinaire qui devait se tenir en présence du président de Région, un socialiste, et de la rectrice. Cette dernière s'était particulièrement signalée pendant la grève par son zèle à défendre le gouvernement et à menacer les grévistes.

La réunion s'est très vite transformée en concert de casseroles. Une musique que visiblement n'appréciaient ni la rectrice, ni le président de Région, qui ont fait mine d'amorcer le dialogue en nous demandant les raisons de ce chahut. Une enseignante a répondu qu'après trois mois de grève, ils devaient s'en douter.

Le concert ne faiblissant pas, le président de Région a prudemment décidé de partir.

La rectrice a regagné à son tour sa voiture qui s'est vite retrouvée cernée et secouée.

Le 14 juillet, un autre rendez-vous avait été donné pour se rappeler au bon souvenir du gouvernement. A Toulouse, deux banderoles ont été déployées sur le Pont-Neuf: "Le gouvernement embastille des syndicalistes et sert les barons du Medef. No Raffaran ! ". Nous étions environ 150 pour les tenir devant des dizaines de milliers de badauds venus assister au feu d'artifice.

Pour la venue du Tour de France, une autre opération banderole était prévue. Pour ceux qui ont vu l'arrivée de l'étape, l'image a été très fugitive. En voici donc le texte: "Les mauvais tours du gouvernement: retraite, décentralisation, services publics. Prochaine étape: Sécurité sociale. La lutte continue ". Le tout agrémenté d'un cycliste, Raffarin, une "seringue Medef" plantée dans le bras.

Enfin, dimanche 13 juillet, Douste-Blazy inaugurait "Garonne-plage ", une opération calquée sur celle de Delanoë à Paris. Là encore, manifestants et banderoles se sont mêlés à la fête. Du coup, la petite réception prévue à l'abri des canisses fut sérieusement perturbée.

Bref, ni le soleil, ni les feux d'artifice, ni le Tour de France ou les plages artificielles ne font oublier l'urgence d'une riposte de tous les travailleurs à l'offensive antisociale du gouvernement.

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