Le 23 juin dernier, la police française, à l'instigation du parquet de Naples a opéré une série de perquisitions dans la région parisienne aux domiciles de militants communistes maoïstes italiens. Ces perquisitions ont été faites au nom de la lutte contre le terrorisme.

A Saint-Denis, le domicile d'une jeune militante d'Attac, dont l'oncle fait partie de cette organisation maoïste, a été perquisitionné d'une manière particulièrement violente. La porte a été fracturée, les meubles endommagés, les livres déchirés gratuitement et parfois piétinés, l'ordinateur a été emporté. Ce sont quatre policiers français accompagnés par trois policiers italiens qui ont agi de la sorte sans que rien ne puisse justifier de tels actes, à part le désir manifeste d'intimider cette famille. Mais ils n'ont pas réussi car elle tient à faire connaître cette affaire.

De telles méthodes sont inqualifiables. Cette perquisition sauvage fait suite à plusieurs autres manoeuvres d'intimidation de la police à l'égard de militants politiques et syndicalistes.