Le capitalisme, c'est pas la santé11/07/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/07/une1823.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le capitalisme, c'est pas la santé

Les arrêts de travail n'arrêtent pas d'augmenter depuis plusieurs années, selon la Caisse Nationale d'Assurance Maladie. Rien qu'en 2002, le nombre d'arrêts de travail a augmenté de 5%.

Une des raisons -évidentes pour tous sauf pour les patrons et le Medef- mise en avant par la CNAM est que le nombre de salariés âgés de plus de 55 ans augmente et, avec lui, les risques de maladie et d'accidents. Et puis, dans de nombreux secteurs, à la production ou dans les bureaux, la productivité, les cadences, la charge de travail ont elles aussi augmenté. Avec les 35 heures, les horaires ont été chamboulés (et pas dans le sens des intérêts des travailleurs). Le travail devient partout plus pénible physiquement et nerveusement, les pressions des chefs s'accentuant.

Bref, si les arrêts de travail ne cessent d'augmenter, c'est bien parce que l'exploitation s'aggrave.

D'un côté, ceux qui ont un travail voient leurs conditions se dégrader; de l'autre, des millions de travailleurs sont contraints à chômer. Ces derniers mois, le ralentissement de l'augmentation des arrêts maladie serait dû à la hausse du chômage.

Quelle société complètement malade!

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