Une amnistie qui en cache une autre19/06/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/06/une1820.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Une amnistie qui en cache une autre

Le patron de Marks et Spencer, qui avait fermé 18 magasins en France, vient de passer en procès. Pas pour avoir jeté à la rue plus d'un millier de salariés, ce qui avait dopé les actions du groupe. Mais parce qu'en plus il avait tellement piétiné la loi qu'il risquait trois ans de prison et une très forte amende.

Et alors? Rien: il est amnistié, comme d'autres patrons qui s'assoient sur les droits des travailleurs. L'amnistie d'après présidentielle a profité un peu aux automobilistes, mais elle sert aussi à blanchir les "voyous du patronat".

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