OTUS-OTN (Sevran - Seine-Saint-Denis) : Les pressions n'entament pas la détermination des grévistes19/06/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/06/une1820.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

OTUS-OTN (Sevran - Seine-Saint-Denis) : Les pressions n'entament pas la détermination des grévistes

OTN est une entreprise de ramassage des ordures ménagères, qui dépend du groupe Vivendi.

Les ouvriers du dépôt de Sevran, qui intervient sur six communes environnantes, sont très majoritairement en grève depuis le 4 juin.

Les revendications portent sur les retraites, les salaires (1098e après trente ans d'ancienneté), les salaires des nouveaux embauchés, les conditions de travail et de sécurité et, enfin, leur refus de faire une deuxième tournée en fin de journée.

Depuis le début du conflit, le patron refuse toute négociation, par contre il fait intervenir chaque jour l'huissier et les CRS pour faire sortir une dizaine de camions (au lieu des 42 habituels) et les non-grévistes (dont tous les intérimaires, et parfois des salariés d'autres dépôts).

Au bout d'une semaine, 16 grévistes ont reçu une lettre de pré-licenciement. Le samedi 14, un médiateur a été nommé.

Mais toutes ces pressions n'ont pas fait reculer les grévistes ni entamé leur motivation. Et en cela ils sont épaulés par tous les autres salariés en lutte dans le secteur: communaux, instits, profs, agents hospitaliers, postiers, cheminots, salariés de Citroën et d'autres boîtes... Tous ces travailleurs en lutte contre les projets du gouvernement viennent chaque jour au piquet de grève d'OTN pour affirmer leur solidarité avec les grévistes.

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