Le faux "dialogue" de Raffarin29/05/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/05/une1817.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le faux "dialogue" de Raffarin

Alors que le 27 mai encore, les manifestations des enseignants et du personnel de l'Education nationale étaient d'une ampleur exceptionnelle, alors qu'elles étaient rejointes non seulement par des travailleurs d'autres services publics, des éboueurs aux contrôleurs aériens en passant par les postiers, les travailleurs de France Télécom, ceux d'EDF-GDF, mais aussi par des travailleurs d'entreprises privées, Raffarin a opposé une fin de non-recevoir à toutes les protestations.

Aux enseignants, il ne propose qu'une "gestion des carrières" et aux syndicats, un "dialogue" qui se limiterait à contribuer à la rédaction du texte gouvernemental.

Les syndicats qui se contenteraient de cette offre seraient à mettre dans le même sac que la CFDT.

Il n'a même pas daigné dire un mot sur les mesures contre les retraites alors que le refus du monde du travail du projet gouvernemental s'exprime de plus en plus fort.

La seule réponse à l'attitude méprisante de Raffarin et compagnie est de continuer et d'amplifier le mouvement, de généraliser les grèves, les étendre dans le secteur public comme dans les entreprises privées jusqu'à ce que le gouvernement soit contraint de ravaler sa hargne et de remballer son projet.

(Communiqué d'Arlette Laguiller, le 27 mai 2003)

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