On nous communique - Argentine : " La repression no pasara ! "18/12/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/12/une1794.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

On nous communique - Argentine : " La repression no pasara ! "

Après avoir manifesté sa solidarité avec le peuple argentin, le 19 décembre lors d'un rassemblement à Paris, le CALPA (Comité de soutien à la lutte du peuple argentin) s'est associé à l'appel de France Amérique Latine, à un autre rassemblement, le 20 décembre, devant l'Ambassade d'Argentine, à partir de 18 h 30.

Voici des extraits du communiqué du CALPA :

" Un nouveau crime politique vient d'être commis en Argentine, contre Ramon Rodriguez, membre du Parti Communiste Argentin et militant de l'organisation de chômeurs (piqueteros) Mouvement Territorial de Libération, assassiné à Buenos Aires dans le quartier 21.

Au même moment, une série d'attentats et de menaces se propagent contre le local de HIJOS (enfants disparus lors de la dernière dictature militaire) de Mar del Plata, contre Miguel Bonasso (écrivain dont le prochain livre est une investigation sur les morts des journées de décembre 2001), contre les organisations et militants populaires. Le 26 novembre, un important dispositif policier à caractère militaire voulait réprimer une manifestation " piquetera " et populaire en hommage à Kosteki et Santillan, 2 militants assassinés il y a 6 mois. La même chose s'est produite dans l'usine Bruckman, occupée et autogérée par les ouvriers, lorsqu'un important dispositif policier a voulu les déloger. Seuls la fermeté et le courage du peuple ont permis de faire reculer la provocation policière et gouvernementale.

Les responsables de tous ces crimes et provocations sont libres et tout l'appareil répressif et mafieux agit en toute impunité. (...)

C'est le gouvernement de Duhalde et le pouvoir provincial de Sola qui préparent la provocation et justifient à l'avance une répression sauvage et les assassinats qui sont perpétrés. (...)

Le président Duhalde, lors d'un discours à la radio, a lancé son cri de guerre " les petits partis politiques de gauche, déguisés en "piqueteros", c'est certainement eux qui désirent créer des incidents ". Le président prépare de nouveaux assassinats, comme ceux de Kosteki et Santillan et Ramon Rodriguez. La police peut tuer impunément les militants des organisations de gauche. Voilà la véritable signification du message du président de la République.

CALPA condamne fermement les crimes commis par le gouvernement de Duhalde et toutes les provocations. CALPA alerte l'opinion publique française. Il appelle les organisations démocratiques, politiques et sociales à condamner ces crimes et à dénoncer le gouvernement, ses provocations et ses intimidations. "

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