Les farines animales n'ont pas fini de nous empoisonner11/12/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/12/une1793.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les farines animales n'ont pas fini de nous empoisonner

L'interdiction de l'utilisation de farines d'origine animale dans l'alimentation du bétail est évidemment bénéfique à la santé publique. Mais elle pose de façon de plus en plus pressante le problème de leur élimination et des moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.

Pour l'instant les 250 000 tonnes de farines animales, dites à haut risque, produites annuellement sont stockées dans 32 sites prévus à cet usage. La moitié de ces sites sont déjà saturés. Quatre incinérateurs devront être mis en service les prochaines années. La population des petites communes rurales, où est prévue l'installation de ces incinérateurs, marque souvent sa méfiance voire son hostilité. Quand on connaît le mépris des industriels, mus uniquement par la soif du profit, pour la sécurité des personnes et le respect de l'environnement on ne peut que comprendre ces sentiments.

Partager