José Bové condamné pour délit d'opinion21/11/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/11/une1790.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

José Bové condamné pour délit d'opinion

La décision de la cour d'appel de Montpellier de rejeter le pourvoi de José Bové risque de se traduire pour lui par un emprisonnement de 14 mois, ce qui est d'autant plus scandaleux qu'on le sanctionne en réalité pour ses opinions. C'est inacceptable, et d'autant plus révoltant que le même jour, devant la cour d'appel de Paris, le procureur a réclamé la clémence pour Roland Dumas, ex-ministre, ex-président du Conseil constitutionnel, et pour Loïc Le Floch-Prigent, qui, personne ne peut le contester, ont su profiter et abuser de leur position pour jongler avec les fonds de l'État et ceux du groupe pétrolier Elf.

Une fois de plus, il se confirme que, selon que l'on est puissant ou misérable, ex-ministre et ex-pdg d'un puissant groupe pétrolier, ou bien syndicaliste combattant pour des idées, la justice sait user de mansuétude dans un cas, de rigueur dans l'autre.

Mes camarades de Lutte Ouvrière et moi-même sommes totalement solidaires de José Bové, pour exiger qu'il ne soit pas renvoyé en prison.

Déclaration d'Arlette Laguiller Strasbourg le 19 novembre 2002

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