" 11 septembre " un an après : Pour Bush, les pompiers peuvent attendre20/09/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/09/une1781.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

" 11 septembre " un an après : Pour Bush, les pompiers peuvent attendre

Un an après les attentats du 11 septembre 2001, les pompiers de New York sont en colère contre Bush. Faisant écho aux sentiments de la population, celui-ci n'a certes pas manqué une occasion d'encenser le dévouement de ces pompiers qui ont sauvé tant de vies au péril de la leur, qui ont travaillé près de neuf mois à déblayer les décombres des Twin Towers, dans lesquelles, parmi tant d'autres, 343 soldats du feu ont trouvé la mort.

Mais s'afficher aux côtés de héros, c'était pour la galerie, en tout cas, cela n'engageait Bush en rien. Et les pompiers l'ont constaté cet été quand il a rejeté un projet de loi prévoyant une dotation de 340 millions de dollars, pourtant promise aux pompiers par les autorités. Cette dotation devait servir à améliorer leurs équipements (notamment à remplacer les systèmes radio dont la défaillance ne leur aurait pas permis d'entendre l'ordre d'évacuer les tours avant qu'elles ne s'effondrent), à former les nouvelles recrues, et aussi à soigner ceux des pompiers rescapés de cet enfer, qui y ont été exposés aux émanations de gaz toxiques comme à l'amiante des tours du World Trade Center.

Verser des larmes hypocrites pour se faire mousser, Bush sait le faire. Quant à l'argent de l'État, il le réserve à ses amis du patronat et à la préparation de massacres en Irak qui n'auront rien à envier, en horreur contre une population innocente, à ce qui s'est passé à New York un certain 11 septembre 2001.

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