Créteil13/09/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/09/une1780.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Enseignants : les problèmes de la rentrée scolaire

Créteil

La rentrée vient à peine d'avoir lieu et déjà de gros problèmes se posent pour cette année scolaire, en particulier pour les personnels précaires de l'Éducation nationale.

Dans les établissements, le nombre d'élèves par classe est toujours trop élevé, l'encadrement adulte est insuffisant (enseignants, surveillants, personnel de service), autant d'éléments qui mettent en péril la réussite des élèves, souvent issus de milieux populaires. Alors que cette situation exigerait, pour être améliorée, la création massive de postes, ce sont en fait des centaines de collègues précaires qui se retrouvent sans emploi.

Ainsi, dans l'académie de Créteil, en région parisienne, sur les quelque 600 maîtres-auxiliaires ayant la " garantie du réemploi " (acquise par la lutte, en 1996), seuls 470 ont aujourd'hui un poste. Qu'en sera-t-il des autres ?

En ce qui concerne les 1450 vacataires et contractuels - dont le statut est encore plus incertain -, 775 sont affectés, 645 en attente de poste et l'administration rectorale a déjà annoncé que 450 d'entre eux risquent de se retrouver sans rien (dont 105 enseignants de français, un comble pour un gouvernement qui prétend vouloir lutter contre l'illettrisme !).

Pour les 5 450 aides-éducateurs (les fameux " emplois-jeunes " créés par la gauche), le rectorat affirme vouloir en " faire partir " 300 d'ici au 31 décembre 2002. Le gouvernement de gauche leur promettait, depuis leur création en 1997, une formation débouchant sur un emploi stable. Rien de tout cela n'a eu lieu et le gouvernement de droite n'a plus qu'à leur indiquer la porte.

La situation dans l'académie est à l'image de ce que le gouvernement nous réserve pour l'avenir à l'échelon national, à moins que l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale ne le contraigne à revoir sa copie.

Partager