Cherbourg : Pour la relaxe d'Alain Hébert, la mobilisation continue06/09/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/09/une1779.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Cherbourg : Pour la relaxe d'Alain Hébert, la mobilisation continue

En cette rentrée, la mobilisation reprend à Cherbourg en faveur d'Alain Hébert, le secrétaire général de l'Union locale CGT. Celui-ci a en effet été condamné à six mois de prison, dont un ferme, par le tribunal correctionnel de Cherbourg au mois de juillet, pour des faits dont il n'est en rien responsable. Une manifestation avait été organisée fin juin pour protester contre la fermeture de l'hôpital maritime de la ville, alors qu'on manque déjà cruellement de place dans les hôpitaux. La gendarmerie maritime, particulièrement agressive ce jour-là, a accusé à tort le leader local de la CGT de voies de fait contre un gendarme.

Cette affaire est grave : elle montre la volonté d'intimider ceux qui osent protester contre les attaques menées par le gouvernement. Si on laisse la justice condamner un militant pour la défense de la Santé, il risque d'en aller de même lors de toute protestation contre la politique antiouvrière du gouvernement : attaques contre les retraites, suppressions d'emplois et bas salaires. Cette condamnation choquante et injuste a soulevé l'indignation des salariés de la ville, et au-delà. Le comité de soutien rassemble déjà plus de deux mille personnes !

Samedi 31 août, c'est à plus de 300 que nous nous sommes retrouvés à un méchoui de la solidarité, pour relancer l'action après la période estivale. Des délégations de tout le département étaient présentes. Et tous étaient bien déterminés à ne pas baisser les bras.

Des actions sont prévues dans les semaines à venir. Une journée de défense des libertés est organisée à Cherbourg même mi-octobre et bien sûr une manifestation d'ampleur nationale le jour où Alain Hébert sera convoqué par la cour d'appel de Caen.

Les travailleurs auront, dans les semaines et les mois à venir, à résister à de nombreux mauvais coups du gouvernement et du patronat, sur les retraites, l'emploi et les salaires. La lutte pour la défense des libertés élémentaires bafouées par la condamnation d'Alain Hébert fait partie intégrante de la nécessaire mobilisation des travailleurs.

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