L'Union Européenne peine à trouver quelques malheureux milliards pour aider l'Europe centrale sinistrée par les récentes inondations, alors que les besoins (estimés) tournent autour de 10 à 20 milliards d'euros. Au même moment, en France, il est une autre catastrophe (du moins nous présente-t-on ainsi la chose) qui risque de coûter bien plus cher : les 39 milliards d'euros de dettes de Vivendi, une somme énorme (deux à quatre fois le total des dégâts en Europe centrale) dont certains hommes politiques, tel François Bayrou, le chef de l'UDF, commencent à laisser entendre qu'il s'agirait, au nom d'une " obligation de solidarité ", de présenter la note aux contribuables. Sans commentaire.